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Le grand Cuba Quiz - Partie 2

Nous vous proposons la deuxième partie du grand Quiz pour la suite de nos étonnements ! Encore merci à Ana et Palacio pour leur contribution.

Cuba nous a tellement interpellé, boulégué comme on dit dans le sud, que d’autres publications suivront, un article pour vous inviter chez Ana et Palacio ainsi qu’une petite vidéo qui vous emmènera en balade à La Havane !


Bonne lecture…

 

LES QUESTIONS 6 à 10


6. En tant qu’étranger, vous pouvez payez

a. En liquide en Euros

b. En billets verts $ (USD)

c. Avec votre carte Visa

d. Avec votre American Express

e. En Pesos cubains


7. Combien pouvez-vous avoir de Pesos Cubanos pour 1 €uro ?

a. 25

b. 90

c. 100

d. 120


8. Que pouvez-vous vous offrir avec 10 euros ?

a. Un paquet de cigarettes

b. Un plat du jour au restaurant éphémère du port

c. Un cocktail « Cuba Libre » à l’hôtel 4 étoiles de la marina

d. Un litre de lait


9. Combien de temps votre amie cubaine réserve-t-elle dans son agenda pour acheter du poulet ?

a. Inutile de l’inscrire dans l’agenda, elle l’achètera en sortant du travail

b. Elle bloque deux heures, mieux vaut être prudent

c. Elle s’organise avec la famille pour la garde d’enfant la nuit d'avant

d. Elle ne prévoit rien d’autre sur son agenda pour la semaine


10. Quel type de véhicule verrez-vous le plus fréquemment à la Havane ?

a. Une 404 Peugeot (prononcez Péyo)

b. Une Lada sans âge

c. Une vieille américaine type Chevrolet

d. Une voiture neuve

e. Une charrette tractée par un cheval


 

LES RÉPONSES


Réponse n°6 : En tant qu’étranger, vous pouvez payez

a. En liquide en Euros

b. En billets verts $ (USD)

c. Avec votre carte Visa

d. Avec votre American Express

e. En Pesos cubains


Si en 2022, vous pouvez payer en liquide (Euros ou CUP c'est à dire Pesos Cubains) ou faire chauffer votre carte Visa, il vous sera actuellement pratiquement impossible de payer en dollars US et dans tous les cas jamais avec une carte bancaire américaine.


Explications ! Pour apprécier les réponses à cette question, il faut préciser quelques points historico-géo-politiques.


Un peu d’histoire et de géopolitique


Tout d’abord, sans vouloir faire un cours d’histoire, il faut se rappeler que les relations entre Cuba et son voisin les USA sont pour le moins tendues !


Embargo et baie des cochons par ci, Guatanamo par là, ouverture avec Obama par ci, re-crispation des relations sous Trump par là … depuis interdiction pour un citoyen US de venir à Cuba et depuis juin 2021 refus des banques cubaines de prendre des Dollars US…



L’histoire de Bob où comment il est difficile d’être un américain à Cuba

Donc le billet vert américain n’est pas une monnaie très prisée des cubains.


En ce moment d’ailleurs, s’il leur est possible de déposer des euros à la banque, c’est carrément impossible pour les dollars US.



Quant à la carte American Express, laissez-moi vous raconter l’histoire de notre voisin de ponton ! Un beau matin, un bateau moteur américain vient s’amarrer juste à côté de nous. Quelle ne fut pas notre surprise car nous savions que depuis Trump, aucun américain ne devait plus fouler le sol cubain (d’ailleurs, il n’y avait aucune équipe américaine au concours de pêche 2022 contrairement à ce qui se faisait dans le passé !). Donc il était étonnant de voir un bateau battant pavillon US à la marina Hemingway. Nous discutons avec Bob, le propriétaire du bateau, qui nous explique qu’en traversant depuis la Floride vers le Guatemala, il s’est retrouvé pris dans des conditions de mer difficiles suite à la première tempête tropicale de la saison Agatha, ce qui l’a amené à se rapprocher des côtes cubaines pour se mettre à l’abri… Mais les garde-côtes veillaient et lui ont intimé l’ordre de lever l’ancre et de se rendre à la Marina Hemingway, instruction suivie par notre navigateur américain. Il est donc entré officiellement dans le pays, bien sûr sans faire tamponner son passeport de façon à taire cette escale forcée aux autorités de son pays.

Notre voisin américain, Bob

Quand le temps s’est calmé, il a décidé de continuer son voyage et s’est rendu à la capitainerie pour payer sa note (formalités d’entrée et frais de marina) … La marina n’acceptant que les paiements par carte, il sort la sienne et là problème, c’est une carte américaine et elle ne fonctionne pas ici ! Comment faire ?


Le capitaine du port est alors venu nous demander si nous acceptions de payer la note avec notre carte Visa et de nous faire rembourser en dollars par Bob.





Nous avons accepté et notre américain était tellement heureux de s’être sorti de cette situation, qu’il nous a gratifié d’un généreux tip (pourboire en anglais).



Réponse n° 7 : Combien de Pesos Cubanos aurez-vous pour 1 €uro ?

a. 25

b. 90

c. 100

d. 120


Toutes les réponses sont bonnes, étonnant non !

Avant il y avait deux monnaies, le CUC (Cuba Unit Convertible adossé au dollar) pour les étrangers et le CUP (Peso Cubano) la monnaie des cubains non convertible, un CUC valant 4 CUP cela permettait de quadrupler les prix pour les étrangers. En janvier 2021, le CUC a été supprimé et est apparu, une « monnaie virtuelle » le MLC (Monnaie Librement Convertible) utilisable à la fois par les étrangers et les cubains mais uniquement dans certaines magasins aussi appelés MLC ou pour certains services. Même si cette mesure a été accompagnée d'une augmentation des salaires, cela a fortement diminué le pouvoir d'achat des cubains.


Cartes autorisées au MLC (*)

Si vous êtes cubain, vous pouvez payer en MLC avec une carte magnétique lié à un compte alimenté soit en espèces (dans les agences bancaires de la banque qui a émis la carte) soit par virement entre comptes.


Pour les étrangers, il est possible d’acquérir une carte magnétique "prépayée" utilisable dans les MLC ou de payer avec sa carte bancaire européenne type Visa ou MasterCard.




(*) : La carte AIS bien que son nom inclue le mot American n'est pas une carte bancaire américaine mais une carte délivrée par l'établissement financier officiel cubain FINCIMEX permettant aux cubains de recevoir de l'argent de leurs proches et ami(e)s à l'étranger.



Le taux de change officiel est de 25 Pesos pour 1 €...

Si vous payez en MLC ou en devises avec votre carte bancaire , c’est le taux officiel de 25 pesos pour un euro qui est utilisé. Mais certaines denrées n’étant à peu près trouvables (lait, beurre…) que dans les magasins MLC, les cubains essaient à tout prix de récupérer des devises étrangères. Cela fait prospérer un marché noir de devises, marché noir déclaré illégal mais largement pratiqué.



...et aux alentours de 100 Pesos au marché noir !

Dès notre arrivée, le capitaine du port nous a dit que le chauffeur du taxi bleu souvent présent dans le port pouvait nous faire le change de nos euros en CUP ! Avec ce type de change, le taux varie entre 90 et 120 CUP pour 1€. Nous avons changé avec ce taxi mais aussi dans la rue avec un taux aux alentours de 100 pesos pour 1 €.




Donc, si vous payez en carte bleue une somme de 1 000 pesos, vous serez débité hors frais bancaires de 40 € (1 euro = 25 pesos) ; par contre si vous payez avec les billets cubains changés dans la rue, vous aurez déboursé entre 9 et 12 € (1 euro = 90 à 120 pesos).


Pour compléter le sujet, sachez qu’il est aussi possible de payer directement en billets euros (les taxis par exemple) et dans ce cas c’est le taux de 100 qui s’applique généralement.

Nous nous sommes posés la question de savoir s’il était moral et correct vis-à-vis des cubains de changer à un taux de 100 et si cela ne favorisait pas l’augmentation des prix. Après en avoir discuté avec les cubains, il apparait que la population est en recherche constante de devises, devises qu’ils ne peuvent obtenir qu’au contact des étrangers (touristes ou membres de la famille expatriés), seule solution pour aller dans des magasins MLC. La question à mon sens reste posée !


Réponse n°8 : Que pouvez-vous vous offrir avec 10 euros ?

a. Un paquet de cigarettes

b. Un plat du jour au restaurant éphémère du port

c. Un cocktail « Cuba Libre » à l’hôtel 4 étoiles de la marina

d. Un litre de lait


Réponse en quantité (avec taux de change de 100 pesos pour 1 euro) :


  • 9 paquets de cigarettes : Dominique précise qu’elles sont excellentes car fabriquées en partie avec les « chutes » des cigares cubain !


  • 2 plats du jour au restaurant éphémère : Au restaurant à Cuba, vous aurez au choix la plupart du temps, poulet, poulet ou encore poulet…. Et parfois, rarement, porc ou crevettes ! Mais ne vous plaignez pas, car nombreux sont les cubains qui aimeraient bien manger plus de poulet !


  • 3 "cuba libre" ou autre cocktail à l’hôtel mais 6 au restaurant éphémère : Heureusement que le restaurant éphémère n’est resté que le temps du concours de pêche soit une petite semaine, car vu le prix (1.50 €) et la saveur de leur caipirinha, nous serions devenus alcooliques !


  • 1 litre de lait si vous avez la chance d’en trouver au MLC



Ah... les caipirinhas servis par Maïté au restau éphémère !


Ana et son café au lait

Lors de nos échanges avec Ana, nous avons appris qu’elle adorait le café au lait mais n’en avait pas bu depuis des... années ! Nous avions fait un petit stock aux Bahamas pour faire des laitages mais nous n’avions que peu pioché dedans. Nous avons donc donné 3 litres de lait et un paquet de café à Ana…

Mon amie Ana déguste son café au lait. Que rico !

Une heure plus tard, à plus de minuit, elle nous envoyait un message pour nous dire qu’elle n’avait pas pu résister et s’était préparé un café au lait en arrivant chez elle.

Elle le dégustait gorgée par gorgée en nous envoyant de nombreux messages incluant un nombre incalculable de "Gracias" et "Que rico" !





Où faire ses courses et à quel prix ?

Quant aux prix pratiqués, tout dépend où l’on achète :

  • Magasin "officiel" : chaque mois, le gouvernement remet aux cubains un carnet d’approvisionnement pour le canasta básica (panier de base) qui permet d’acheter une liste de produits dans les magasins « normaux » à prix encadré et très "serré".


  • Marché noir ou ventes entre particuliers : c’est plus cher car les prix dépendent de l’offre et de la demande. Le marché noir est officiellement illégal mais il existe des groupes Facebook pour faciliter les échanges donc on peut supposer que le gouvernement laisse faire, au moins dans une certaine mesure.


  • MLC : si vous achetez au MLC, parfois la seule solution, les prix sont encore plus élevés.


Le carnet d'approvisionnement - Groupe de ventes sur FB - Rayon clairsemé avec peu de références



De 200 à 1600 CUP le paquet de poulet

Prenons le cas du poulet, le panier de base donne droit à l’achat dans un magasin «officiel» d’une livre de poulet par personne et par mois au coût de 20 CUP .

Il ouvre aussi la possibilité d'acheter, par famille une fois par mois, un paquet d’au maximum de 10 livres à 200 CUP. Au marché noir, ce même paquet de poulet vous coûterait 1600 CUP.




Pour vous donner quelques repères

Le salaire moyen est de l’ordre de 2 000 à 3000 CUP (un médecin gagnerait environ 5 000, un employé à l’immigration 6 000, un retraité dans les 2 000).


Au marché noir, tablez sur les tarifs suivants : un kilo de riz 100 CUP, 1kg de tomates 150, 1 kg de poulet 600, 30 œufs 1250, une paire de baskets ordinaire 5 000, une batterie de voiture près de 10 000, un téléphone mobile neuf 25 000 ! Si vous convertissez en mois de salaire, vous aurez vite le tournis !


Réponse n° 9 : Combien de temps votre amie cubaine réserve-t-elle dans son agenda pour acheter du poulet ?

a. Inutile de l’inscrire dans l’agenda, elle l’achètera en sortant du travail

b. Elle bloque deux heures, mieux vaut être prudent

c. Elle s’organise avec la famille pour la garde d’enfant la nuit d'avant

d. Elle ne prévoit rien d’autre sur son agenda pour la semaine


Une chose est certaine, oubliez la réponse a… et oui, ça peut aller à une semaine !


Quand vous parlez alimentation à un cubain, la réponse systématique est « c’est difficile de s’approvisionner »… mais pour vous donner une idée de ce que veut dire difficile, nous vous proposons deux échanges surréalistes pour nous, nantis que nous sommes !


Échange surréaliste n° 1 : la queue

Un soir nous rentrions assez tardivement à la marina en voiture et je vois un groupe de femmes statiques comme attendant dans la nuit…. Et là commence un échange surréaliste !

- Elles attendent le bus ?

- Non, non, elles attendent l’ouverture du magasin !

- Mais il va ouvrir à cette heure tardive ?

- Non demain matin

- Mais elles vont rester là toute la nuit ?

- Oui pour être les premières à l’ouverture quand il y a un peu plus de choses en rayon

- Toute la nuit ?

- Mais Christine, parfois, on fait la queue pendant une semaine !

- Une semaine ?

- Oui une semaine !

- Vraiment une semaine ?

- Oui vraiment, une semaine

- Mais comment elles font si elles doivent aller aux toilettes ou se laver ?

- Eh bien, elles y vont et retrouvent leur place dans la queue à leur retour

- Vous aussi vous faites ça ?

- Oui Christine, c’est Cuba ! ajoute-t-il avec un large sourire.


Faire les courses : une activité chronophage

Échange surréaliste n° 2 : la liste des courses

Lors d’une de nos premières visites chez Ana, Palacio et leurs enfants, j’avais cuisiné un fondant au chocolat en me doutant bien qu’ils n’en mangeaient pas tous les quatre matins !

A notre arrivée, les nez sont venus le humer : on sentait le plaisir anticipé de la dégustation dans les yeux, on devinait la salive qui arrivait déjà aux commissures des lèvres.


Quand fut venue l’heure du dessert, enfants et adultes étaient impatients et leurs têtes de ravis faisaient plaisir à voir. Naïve que je suis, je propose de donner la recette (bon, c’était quand même au début du séjour) et je commence à énumérer 200 g de chocolat… ah 200 g, vraiment 200 g ! 100 g de beurre… et là éclats de rire de toute la famille, arrête Christine nous n’en ferons jamais, le chocolat, le beurre, la farine… on n’en a pas ou alors très rarement et à prix d’or.


Commence alors une série de questions « Et ça, vous en avez ? » avec pour la plupart des produits cités une réponse négative. Palacio, qui ne manque pas d’humour nous lance « Ne demande jamais à un cubain ce qu’il ne peut pas acheter, demande-lui plutôt ce qu’il peut acheter, ça ira plus vite ! »


Réponse n° 10 : Quel véhicule verrez-vous le plus fréquemment à la Havane ?

a. Une 404 Peugeot (prononcez Péyo)

b. Une Lada sans âge

c. Une vieille américaine type Chevrolet

d. Une voiture neuve

e. Une charrette tractée par un cheval


Réponse dans l’ordre de fréquence

Les plus fréquentes : les Lada sans âge

Ce sont manifestement les voitures les plus fréquentes à la Havane et bien que n’étant pas mécanicienne, je peux vous affirmer qu’elles ne passeraient pas le contrôle technique.

Un peu floue la photo : la faute aux essuie-glaces mais aussi aux gaz d'échappement !

Comme le dit Dominique, elles ont des portières qu’il faut fermer avec respect et je pourrais ajouter des essuie-glaces capricieux voire inexistants et pour le moins totalement inefficaces, des sièges qui sont devenus « baquet » au fil du temps, des freins qui nécessitent l’anticipation de l’arrêt au feu (c’est d’ailleurs peut-être pour cela que le temps restant avant le passage au rouge est affiché à chaque feu !).



Et si vous voulez réparer votre véhicule, bon courage car il vous sera difficile voire impossible de trouver la pièce de rechange, il vous faudra la faire fabriquer sur place et être très ingénieux.


Le cubain possesseur d’une voiture détient un outil précieux qui va lui permettre de se déplacer facilement mais aussi de faire le taxi soit auprès d’autres cubains soit auprès des touristes. Et quand on sait que le salaire moyen est dans les 2 000 à 3 000 pesos (20 à 30 €) et qu’une course en taxi depuis Marina Hemingway au centre de La Havane coûte au moins 10€ au touriste étranger, on comprend vite l’intérêt d’avoir une voiture… ceci dit, comme pour les autres achats, il faut prévoir le temps pour faire le plein ou acheter une batterie.


Après une semaine Palacio a une batterie pour sa Lada

Notre ami Palacio a mis pratiquement une semaine pour en trouver une et à prix d’or, 9 975 CUP.


Il a dû faire je ne sais combien de magasins puis, comme il n’y en avait qu’au MLC, il a changé les Euros qu’il avait gagnés en tant que taxi, changé de la main à la main pour avoir un meilleur taux qu’à la banque. Ensuite, il fallut les déposer sur sa carte MLC et finalement se lever à 4h du mat pour enfin avoir la précieuse batterie !





Les veilles américaines

On voit l'âge véritable sous le capot ! Comme souvent !

Ce n’est pas un mythe, il y a beaucoup de vieilles américaines (je parle uniquement des voitures !) à La Havane.


Bien sûr, les plus rutilantes (au moins pour la peinture extérieure) sont localisées dans le centre de la Havane et proposent des tours de la ville aux touristes.


Toutefois, ce ne sont pas les seules, on en trouve pas mal dans les autres quartiers.


Comme les Lada, elles sont dans un état pas terrible et avec des moteurs souvent d’une autre marque, que les cubains, ingénieux par nécessité, parviennent à adapter à leurs antiquités !

Les voitures neuves

On croise quand même quelques voitures neuves ou récentes à La Havane, Honda, Toyota, Péyo (oui savez la marque française au Lion)...


Outre les quelques voitures de police qui étaient toutes récentes, nous avons quand même vu un certain nombre qui semblaient éligibles au contrôle technique…


Ceci dit, nous étions à La Havane, la capitale du pays où se trouvent les ambassades et les personnes les plus aisées. J’ignore s’il y en a autant dans la campagne.



Les 404 comme celle de mon papa et ma maman

Une "Caroline" vert pomme à Cuba, séquence nostalgie !

Je n’ai pas pu m’empêcher de citer les 404 car mes parents en avaient une, une voiture vert foncé baptisée Caroline…


Grande émotion pour moi quand j’ai vu les cousines de notre Caroline circuler dans les rues de La Habana !


Pour finir la séquence nostalgie, j’ai aussi vu pas mal de motos et en particulier des Suzuki 125 GN…






La charrette hippomobile


Nous avons aussi vu quelques-unes à La havane…


Y-en-t-il davantage à la campagne, je l’ignore !







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