Après notre escale forcée mais au combien agréable à Porto, le vent étant parti je ne sais où en vadrouille, nous avons caboté quelques jours pour explorer les rias de Galice... mais comme nous étions un peu préoccupés par une petite fièvre+fatigue+mal de gorge de la commandante (inquiétant en ces périodes de Covid d'autant plus avant une traversée du Golfe de Gascogne), nous n'avons pas fait de photos de paysages de Galice ni même de l'hôpital où nous avons fait des tests PCR... encore une bonne occasion de parler l'espagnol appris depuis 2 ans avec Gabriela dans des conversations France-Argentine !
Cap Finisterre et une bonne partie du Gascogne entre vent faible et pétole
Nous, qui comme tous les marins, craignions le Gascogne, une zone mal pavée comme disent les gens de mer...
et bien...
Nous l'avons traversé en partie au moteur ou le plus souvent avec un combiné voile+moteur !
Une dernière journée magique
Heureusement, les dernières 24h nous ont propulsés à toute vitesse avec un vent soutenu de nouveau au grand largue, vous dire on a même frôlé les 10 Nœuds... un vrai kif !
Shazzan et ses capitaines avaient probablement hâte de retrouver leur Vendée natale, car l'arrivée initialement prévue à la marée haute de 19h s'est déroulée à la marée basse de fin de matinée : heureusement que Shazzan est un dériveur lesté, car un quillard de même taille n'aurait pas pu embouquer le chenal à marée basse... faute de niveau d'eau suffisant.
Shazzan dans le mythique chenal des Sables-d'Olonne
Cette arrivée, fut aussi un grand moment d'émotion, surtout quand l'équipage a été hélé depuis la jetée par des ého ého... Merci à mon frérot et son épouse d'être venu nous accueillir dans ce moment hautement symbolique pour nous ! Pensez donc, remonter le chenal avec notre pépère comme le font les coureurs du Vendée Globe !
Pour respecter notre propre tradition, une fois bien amarrée au Port du Quai Garnier, nous nous sommes offerts une bière fraiche et un bon steack-frites !
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